dimanche 29 mars 2009
dimanche 22 mars 2009
entrepreneur du bizarre ?
A défaut de mettre ne oeuvre ces idées bizarres, je me suis dit que j'allais les collecter, car j'ne ai une par mois facilement et je les oublie facilement.
- STREET CADAVRES EXQUIS
sur un mur, coller un support pour cadavres exquis. Dans un quartier spécifique, un lieu qui va ête démoli, une gare, un parc etc... Relever le cadavre après une semaine, le publier sur le web.
- SCENOGRAPHIE D'EXPO :
au sol : verre pilé illuminé par petits projecteurs au sol
au plafind : no light
oeuvres accrochées : éclairées par lumières directionnelles
donc du coup on déambule dans la pénombr esur du verre pilé, classe...
- FÊTE TON CHÔMAGE :
Tu viens d'apprendre que les ASSEDIC sont tes meilleurs amis ?
Tu fais partie de la dernière charette en date ?
Fuck it, viens tout oublier et claquer ton premier mois d'ass-death avec tes nouveaux congénères !!
<<<<<3000 nouveaux chômeurs par jour en France>>>>>>
Dans un lieu plutot classe/
Soirée plan socila finance ou tourisme ou ingénierie (par secteur quoi)
1è partie de soirée : buffet, échange de cartes de visites/
ambiance cozy, on garde son sang froid, on y croit on va rebondir (lol)
2è partie de soirée : on tombe la chemise (ou la cravate au moins)/
on oublit tout ce soir, tu es le roi du dancefloor.
ateliers divers :
- poupée voodoo ''fais mal à ton patron''
- CV détourné / entretien d'embauche SM
- parodie de demande d'année sabatique
- remake de la pub du loto
- etc etc...
ADOPTE UN MEC / ESSAYE ENCORE
J'aimerai bien faire un recueil des mails que les mecs envoient aux filles pour tenter d'arriver dans leur panier, en montrant bien sur une photo du mec et de la fille. un best of quoi./
Pour cela, je me ferai un profil de fille./
Surement drôle mais j'ai aute rchose à foutre, ou alors faut d'abord que je me fasse licencier, comme ça je pourrai fêter mon chômage en +.
LES VOYAGES DANS LE TEMPS (SANS LA MACHINE...)
Bon, on a tous rêvé de se casser loin de ce monde de merde, hein les gars, hein les meufs. Soit dans le passé pour voir comment c'était pire avant... Soit Dans le futur, pour voir...comment ça sera pire après...
Bref, en pensant à ce beau pays qu'est le JAPON, au peuple selon moi le plus intelligent du monde (si on devait faire une moyenne des habitants de chaque pays quoi, en tout cas ils seraient devant les moldaves et les syriens je pense, avec tout le majeur respect que je leur doigt). Oui donc l'idée serait de monter une boîte à fric, une agence touristique pour les vieux riches, les bobos pas pauvres, et les jeunes qui profitent de leurs parents pur soit-disant partir en voyage culturel, avec pour concept les VOYAGES DANS LE TEMPS.
Je m'explique :
Dans le nord du Japon se trouve l'île d'Hokkaido (j'ai pas le temps de vérifier l'othographe hein), et ben là-bas y'a des gens qui vivent vraiment à l'ancienne, comme au moyen-âge. On les met là les touristes, pendant quelques jours, et on descend petit à petit plus dans le sud pour arriver à Tokyo ou la c'est limite plus le futur que le présent (en tout cas pour des moldaves ou des syriens, avec tout le ....). Bon autour de ça tu déclines, le logement, la restauration, les visites pour que ce soit un beau package bien cher... On peut faire pareil avec de nombreux pays, notamment d'amérique du sud et d'europe. malheureusement en Afrique ce sera un peu plus dur et un peu plus dangereux...
jeudi 19 mars 2009
L'ancêtre du GROLAND ? et du CANARD ENCHAINE ?
Cet ancêtre s'appelle L'OS A MOELLE.
L'Os à Moelle est un journal humoristique créé par Pierre Dac sorti le 13 mai 1938. Dès le début, il annonce qu'un ministère du rire est créé et que le ministre annonce une première série de décrets loufoques. Pierre Dac écrivit aussi deux romans feuilletons durant la période d'existence du journal.
http://www.omnibus.tm.fr/l-os-a-moelle-pierre-dac-L9782258074750.html
GRAN TORINO VICKY CRISTINA BARCELONA – LES SENIORS AU VOLANT
GRAN TORINO VICKY CRISTINA BARCELONA – LES SENIORS AU VOLANT
THE END. J’ai tenu, j’ai attendu jusqu’à la fin pour dire que ce film était bien culcul. Ah non, c’est vrai à un moment j’ai dit « quel purge ce film ! ». Comme souvent je cherche ensuite une critique de Gran Torino qui brosse mon verdict dans le sens du poil, et bien non, pas une critique un tant soit peu nuancée, que du bon, du lourd, du mirifique, même pour les inrocks et Technikart. Oui bon d’accord je le reconnais c’est un très bon film, Clint s’amuse jusque dans ses mimiques à rendre la monnaie de leur pièce aux scénaristes qui lui ont, tout le long de sa carrière, fait incarner des personnages de brute épaisse, de cow-boy sans foi ni loi, ou juste de héros de l’amérique. C’est touchant, on sent bien le film de sa vie professionnelle (voire personnelle ?) dans le film. Oui bon d’accord mais ce film fait bien l’âge de son réalisateur, c’est quand même ultra classique ! On voit arriver les leviers émotionnels dix kilomètres avant qu’ils nous fassent tachycarder (le p’tit jeune et sa sœur) les plans sont ultra-classiques aussi, le rythme au diesel. Il y a bien les inrocks qui lâche ce même mot ‘’classique’’, mais les autres niet. C’est simple le premier plan du film c’est dans une église, et le dernier c’est ou ? Dans une église, merde on peut être pétri de spiritualité sans faire son commercial pour l’Eglise catholique non ? Et tout le concept du scénar’ tourne autour de la rédemption… C’est ça, un bon film pour vieux, mais comme c’est l’indéboulonnable Clint qui le fait, ça doit faire kiffer tout le monde, même les moins de 30 ans. Ben non j’suis désolé, et sa bagnole elle est à peine belle en plus…
Ah oui j’oubliais… Ben c’est pareil avec Vicky Cristi machin chose. En pire parce que là, si on lit le scénar’ on se dit que ça va être un minimum rock n’ roll, vu que c’est un trio amoureux passionnel et que ça se passe à Barcelone. Et ben non C’est Woody derrière la caméra, donc c’est lent, polissé, bien fait, mais pour les vieux. Pas choquant quoi. J’ai aussi aimé ce film hein, faut pas me méprendre, mais ça ne me parle pas vraiment. A la sortie du ciné, je me souviens qu’il y avait 3 couples d’amis qui avaient la soixantaine, et ils avaient adoré, c’était un peu osé mais très bien traité comme sujet, voilà ça résumait tout pour moi.
Tout ça pour quoi ? Pour dire que comme d’hab, si t’as pas au moins 40 ans, tu vaux rien sur le marché de l’art contemporain, à part dans la musique. Et je trouve ça triste. Combien de jeunes talents (peintres, dessinateurs, sculpteurs, cinéastes…) ont trouvé asile aux USA parce qu’en Europe on leur disait de vieillir un peu avant de lever des fonds… Le vieux con-tinent porte bien son nom…
Alors que oui dans la musique, ça va à 100 à l’heure, à 20 ans on peut toucher au génie, faire découvrir son art au plus grand nombre, et être has-been dès le 2è album 3 ans après… C’est la jungle mais tout le monde a sa chance.
Mais j’oubliais, les producteurs auront toujours une génération de plus que les artistes. La règle reste alors le DO IT YOURSELF
THE END. J’ai tenu, j’ai attendu jusqu’à la fin pour dire que ce film était bien culcul. Ah non, c’est vrai à un moment j’ai dit « quel purge ce film ! ». Comme souvent je cherche ensuite une critique de Gran Torino qui brosse mon verdict dans le sens du poil, et bien non, pas une critique un tant soit peu nuancée, que du bon, du lourd, du mirifique, même pour les inrocks et Technikart. Oui bon d’accord je le reconnais c’est un très bon film, Clint s’amuse jusque dans ses mimiques à rendre la monnaie de leur pièce aux scénaristes qui lui ont, tout le long de sa carrière, fait incarner des personnages de brute épaisse, de cow-boy sans foi ni loi, ou juste de héros de l’amérique. C’est touchant, on sent bien le film de sa vie professionnelle (voire personnelle ?) dans le film. Oui bon d’accord mais ce film fait bien l’âge de son réalisateur, c’est quand même ultra classique ! On voit arriver les leviers émotionnels dix kilomètres avant qu’ils nous fassent tachycarder (le p’tit jeune et sa sœur) les plans sont ultra-classiques aussi, le rythme au diesel. Il y a bien les inrocks qui lâche ce même mot ‘’classique’’, mais les autres niet. C’est simple le premier plan du film c’est dans une église, et le dernier c’est ou ? Dans une église, merde on peut être pétri de spiritualité sans faire son commercial pour l’Eglise catholique non ? Et tout le concept du scénar’ tourne autour de la rédemption… C’est ça, un bon film pour vieux, mais comme c’est l’indéboulonnable Clint qui le fait, ça doit faire kiffer tout le monde, même les moins de 30 ans. Ben non j’suis désolé, et sa bagnole elle est à peine belle en plus…
Ah oui j’oubliais… Ben c’est pareil avec Vicky Cristi machin chose. En pire parce que là, si on lit le scénar’ on se dit que ça va être un minimum rock n’ roll, vu que c’est un trio amoureux passionnel et que ça se passe à Barcelone. Et ben non C’est Woody derrière la caméra, donc c’est lent, polissé, bien fait, mais pour les vieux. Pas choquant quoi. J’ai aussi aimé ce film hein, faut pas me méprendre, mais ça ne me parle pas vraiment. A la sortie du ciné, je me souviens qu’il y avait 3 couples d’amis qui avaient la soixantaine, et ils avaient adoré, c’était un peu osé mais très bien traité comme sujet, voilà ça résumait tout pour moi.
Tout ça pour quoi ? Pour dire que comme d’hab, si t’as pas au moins 40 ans, tu vaux rien sur le marché de l’art contemporain, à part dans la musique. Et je trouve ça triste. Combien de jeunes talents (peintres, dessinateurs, sculpteurs, cinéastes…) ont trouvé asile aux USA parce qu’en Europe on leur disait de vieillir un peu avant de lever des fonds… Le vieux con-tinent porte bien son nom…
Alors que oui dans la musique, ça va à 100 à l’heure, à 20 ans on peut toucher au génie, faire découvrir son art au plus grand nombre, et être has-been dès le 2è album 3 ans après… C’est la jungle mais tout le monde a sa chance.
Mais j’oubliais, les producteurs auront toujours une génération de plus que les artistes. La règle reste alors le DO IT YOURSELF
Je me défoule sur Dexter, mais il le vaut bien.
Ca fait 10 ans que j’ai pas la télé, donc pour certains je passe pour un extra-terrestre. Donc je ne regarde pas les séries, enfin si, une seule, LOST, qui déchire sa race mais c’est un autre sujet… Sex and the city, nip tuck, heroes, les experts, sont autant de sujets de conversation auxquels je ne peux malheureusement pas participer, et pourtant régulièrement je ramène ma fraise en disant que les séries c’est pourri. « Un bon vieux films d’une heure et demi ou deux avec un début et une fin ne vaudra jamais une série !» On pourrait rajouter « bon sang » derrière tellement ça fait vieux jeu. Bon ; donc, j’ai profité d’avoir une tévé sous la main pendant une semaine pour me mater 6 épisodes de la première saison de Dexter, le dernier petit carton sériesque en date. On ouvre nos mirettes, bien grandes, sur une Floride plus kitch tu meurs. Les gars n’ont aucun style vestimentaire, ils ont du aller à la friperie qui stockait les fringues de la série Miami Vice. Mais surtout, comme dans toute série US qui se respecte, pas un gros à l’horizon alors que l’Etat de Floride est le champion pour la catégorie poids lourds. L’architecture est super naze bien sûr. Voilà pour le décor.
Bon le pitch on le découvre vite fait, vu que le héros nous le dit direct, vu que c’est le narrateur en voix OFF, et ça mon pote c’est pas original mais ça simplifie le boulot des scénaristes ! Et puis comme ça on est un peu son confident (youpi). Donc voilà le gentil héros qu’a une bonne gueule, et ben en fait c’est le méchant qui zigouille à tout va, qui éparpille façon puzzle ses victimes, comme un serial killer, mais en gentil, et puis surtout en vengeur masqué, car c’est son papa flic qui lui a suggéré tout de go alors que c’était encore un minot le Dexter, que, ben si il avait des envies de meurtres incontrôlables, autant tuer des méchants que la justice ne foudroie pas (qu’elle nique sa mère la justice, semble nous dire la figure paternelle alors qu’elle-même est sensée la représenter).
Donc bon, tout va bien, le pitch de la série est complètement schizo mais tout va bien. Pourquoi ça ? Et bien parce que les acteurs jouent super bien, et que c’est plutôt bien réalisé. Comme dans un film hollywoodien en fait. Y’a du budget, du talent, du supsens. Miam. Alors qu’est-ce qui cloche ?
Bon déjà le champs d’action du personnage est quand même super limité, donc j’imagine pas comment ça peut durer plus de 3 saisons grand max ce truc. Il zigouille, il se fait chopper, il va en taule merci au revoir. Ou alors il se tape la sentence suprême, la condamnation à mort. Bonne questions. Les ricains oseraient-ils montrer jusqu'au bout leur vrai visage ? Et puis avec un héros pareil, tupeux te lâcher sur l'humour noir, bien glauque, sordide. Et ben non, même pas, c'est au raz des paquerettes comme humour noir, bine dans les clous...
Non mais ce qui cloche vraiment c’est qu’à travers cette série, on nous vend quoi ? Une putin d’idéologie ultra-conservatrice américaine : comme un cow-boy à l’ancienne on te vend la vengeance à chaque épisode, et pas la petite vengeance hein, le mec n’envoie jamais au trou ses victimes, il les tue lui-même ! Ben oui comme ça le travail est bien fait, la justice nique sa mère quoi… Et puis ses victimes, ce sont tous de vrais affreux pas beaux qui méritent non seulement de périr mais en plus dans la douleur, car oui, il les torturent un peu (depuis 24h et guantanamo, la torture c’est à la mode). Donc on passe par tous les crimes impardonnables j’imagine (vu que j’ai vu que 6 épisodes), mais au bout de X saisons il va falloir en trouver des crimes mon pote ! Je retiens particulièrement cet épisode ou notre gentil Dexter dézingue un mec qui a eu maints accidents de voiture en état d’ivresse, avec à la clef quelques morts ou paraplégiques, et avec un bon avocat et sans aucun remords apparent, il s’en tire à chaque fois… Heu, moi ça me fait un peu flipper quand même qu’on puisse scénariser un truc pareil. Je me suis dit sur le coup j’étais un gros méchant en puissance à abattre.
Bon voilà, d’aucun diront que c’est une série, que tout le monde comprend que c’est de la fiction, qu’on est en France et qu’on a notre propre culture. Je ne vais pas me fatiguer à reproduire en beaucoup moins bien les théories de nombreux intellectuels qui ont démontré que l’industrie du cinéma hollywoodien était le gant de velours de l’impérialisme US, et tant pis pour vous si vous ne voyez pas ce lent lavage de cerveau qui est à l’œuvre. Je rejette avec ma vindicte toute personnelle (et confidentielle vu le peu de lecteurs de ce blog) ce puritanisme à peine caché qui transpire de cette série nauséabonde et liberticide. Bientôt vous serez à moitié d’accord avec la peine de mort pour les alcooliques au volant, assortie de torture, vous serez contre l’avortement, vous n’aurez plus aucune confiance en la justice de votre pays, vous vous habillerez très très mal, et vous rêverez d’aller en vacance à Miami. Beurk. Mais surtout, quand un jeune homme apparemment bien propre sur lui viendra vous aborder, vous vous demanderez si c’est pas un putin de serial killer, vous aurez peur quoi. C’est le but du jeu.
J’en reviens à LOST, mais rapidement car je suis fatigué de tapoter sur mon clavier. Ben c’est simple, dans LOST le décor c’est pas la Californie ou la Floride, c’est une île déserte. Les gens sont à moité à poil vu qu’ils se sont crachés. Y’a à peu près de toutes les nationalités… Donc en fait on remet les compteurs à zéro, on part d’une feuille blanche, pas de parasites culturo-idéologiques, et on part dans une mystification, une épopée digne du seigneur des anneaux (non mais presque) qui se sert allègrement dans les ressorts des plus grands contes. Parfait, on est paumés, on sait pas ou on va et on aime ça.
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