dimanche 1 août 2010

aphoetrism

griffoné de 4 à 5 du mat'...


- Mon serre-veau est en cyclope-edit, sans index et labyrinthique

- I'm so honestly cliché that it's ok

- Heureux soient les ignorants, et après eux les faignants

- je dis non non tout me passa

- Ante dream theater pen fix

- d'hummeur baléarique (ar) et pet' (anque)

-Omig distille les mots pour les verser

- is currently wearing a handsome status update outfit on facebook

- i've got coke™ haine in my brain

-too fucked to drink

- bibi en mode tout doucement, tout simplement

- se sent dépunaisé du mur, comme une photo au rencard

-on s'faxe un spam sur notre twitter brain page, on s'imprime un lien sponsorisé sur le front

- les vacances de l'âme ourdie

- la newsletter goldrush : premier prix de l'humour cognacq-jay 2.0

- stop along the higway, buy a crap disposable camera, find a cheap purpose, rock and finish the roll of film in the day

1er jet avant aseptisation pour publication dans le journal de la ville.

« Dans chaque enfant il y a un artiste. Le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant. »
Cette citation de Pablo Picasso nous paraît frappée du sceau de l’évidence. En effet, même désœuvrés, armés de trois cailloux et d’un jouet cassé, les enfants ont le don de façonner d’incroyables épopées fantastiques. Cette magie de l’imaginaire semble se faner avec l’arrivée de la saison de la maturité, et de l’impératif de sérieux qui sied à toute velléité carriériste…

Mais ne vivons nous pas une époque ou l’entreprenariat inventif, créatif, façonne les carrières les plus excitantes, épanouissantes et couronnées de succès ? Les esprits libres ne participent ils pas au rayonnement culturel d’un peuple et d’un territoire ? A la définition d’une citoyenneté qui sache se questionner pour mieux évoluer ?

La Chine ne fait-elle pas face à un des plus grands défis corollaire à son récent statut de puissance de premier plan, à savoir créer de toute pièce une industrie culturelle qui sache s’imposer au monde entier au même titre qu’Hollywood, l’art contemporain européen et américain ou le siècle des lumières en son temps ?

A son échelle, locale, l’EMB participe de cette citoyenneté en mouvement, les portes grandes ouvertes à tous les publics curieux de sensations à la fois collectives et intimes en concert.
Mais surtout, ce lieu, cette fabrique à spectacle ouvre aussi ses portes en journée aux tous petits, aux remuants, et aux jeunes adultes qui feront les citoyens de demain.

Ils y rencontrent une équipe qui mène un projet culturel d’aujourd’hui, pour les musiques de demain, ils y rencontrent des artistes libres, souvent indés, ils y apprennent à être spectateur pour les plus petits (les crèches / les maternelles / les primaires) ils y décortiquent les textes et s’interrogent sur le parcours personnel et professionnel des artistes pour les plus grands (ado et jeunes adultes), de façon plus ancrée dans le réel qu’en regardant les émissions qui fabriquent les futurs ex-stars en dépression…

Alors, nous tenons à dire un grand merci aux artistes suivants qui ont consacré un peu de leur temps de création à nos chers têtes blondes sannoisiennes, ainsi qu’aux structures qui les accueillent et les font grandir !

La troupe sannoisienne du Théâtre du Tricorne et les collèges Voltaire, Jean Moulin et Notre-Dame,
Pascal Parisot et presque toutes les écoles maternelles et primaires de Sannois,
Le groupe de rock Pilöt et les centres de loisirs de Sannois,
L’ami chansonnier TéTé et la chorale Carpe Diem issue de l’Ecole de Musique de Sannois,
Ben Mazué, sa chanson hip-hop, et le lycée professionnel EREA de Sannois,
Le rappeur conscient Rocé et l’association sannoisienne Prépavenir,
Les professeurs de l’Ecole de « Jazz Puzzle » à Sannois et l’école primaire Belle-Etoile,