Ilies Issiakhem - un artiste à découvrir

"Ilies Issiakhem est né en 1984 à Oran. Il est le neveu du peintre du même nom célebre en Algérie. Scolarité au lycée D'Arts appliqués Auguste Renoir dans le 18eme de Paris. Il intègre les beaux Arts de Paris( l'atelier Boirron) à la fin de sa scolarité à Renoir(2003)."

> Après avoir fait beaucoup de figuratif ambiance hip-hop avec un fin et précis maniement du crayon et du pinceau, après avoir beaucoup exposé dans divers bars parisiens (dont le Gast pour une des expos organisées par notre association Artmaniak_corp en 2004), Ilies expose actuellement à la galerie W à montmartre, non loin de son atelier.

Aujourd'hui il change complètement de cap :
" Dans les tableaux d'Ilies, il y a des crânes, des cœurs, des avions, des pylônes électriques, des soldats, des femmes voilées... Il y a encore des pavillons et des HLM, des tatouages et des formes abstraites issues de l'imagerie médicale.
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> Ces choses apparaissent composées, sur un fond uni, dispersées, superposées, réunies par un trait. Des échelles différentes sont convoquées : la brûlure est peinte grandeur nature, une main aura sur le tableau la même taille qu'une voiture. Les choses nous sont présentées de manière directe et neutre.
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> Les œuvres d'Ilies sont pensées comme un témoignage de notre époque. Elles se présentent comme une collection de sujets marquants issus de l'actualité sociale et scientifique..
> La réunion de ces éléments montre les contradictions, la confusion et la violence des nos existences. Elles renvoient à une réalité vécue, concrète et problématique.
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> Actuellement, Iliès concentre son attention sur des représentations anatomiques et sur les tatouages dans les milieux des gangs.
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> Ses images anatomiques présentent des crânes, des organes internes (intestins, viscères, cerveaux) et des organes de perception (yeux,nerfs optiques ...). Les représentations de ces organes sont
> inspirées de l'imagerie médicale: images de synthèses, IRM, scanner, radiographie. A cette variété iconique correspond une variété de techniques picturales : sérigraphie, impression numérique, peinture, dessin.
> Ainsi nous sommes induit à reconsidérer d'un côté le rapport entre le corps biologique et les moyens technologiques qui lui sont appliqués et de l'autre côté le rapport entre l'image artistique et différentes techniques en mettant l'accent sur les temporalités propres à chaque domaine et à leurs évolutions technologiques.
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> L'autre thème traité par Ilies, celui des micro-sociétés, des petit groupes et des gangs, comme par exemple le MS13 en Californie, prend en considération les tatouages des membres de gangs et il est réalisé artistiquement sous forme de petites sculptures.
> Ces sculptures présentées comme dans un cabinet de curiosités, cherchent à questionner notre rapport à l'apparence et à l'identité sociale. Cette dernière s'inscrit dans le corps social par des signes spécifiques (les tatouages) qui sont incorporés au corps anatomique: identité sociale et identité physique se réunissent dans une seule substance: le corps anatomique.
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> Iliès situe sa recherche sur ce qu'il y a sous la peau et sur la peau, la peau en elle même reste invisible. Les deux sujets, sémiologie médicale et sémiologie criminelle évoquent tous deux l'idée de mort. Iliès nous invite à revisiter ces deux thèmes en relation à la question de l'identité et de la culture."




La rentrée va être plutôt speed, avec l'expo du OFF de la FIAC au 104 (nouveau lieu de spectacles et résidences à Paris.
www.104.fr
http://www.slick-paris.com/

A venir aussi, une expo à New-York...

J'aimerais essayer de lui trouver des contacts à Berlin, la nouvelle mecque de l'art contemporain, et Varsovie.