lundi 29 septembre 2008

E.T.C chante 100 titres de hip-hop

Les rappeurs/slammeurs d'ETC que nous accueillons aujourd'hui en résidence à l'EMB viennent de me demander d'imprimer le texte d'un de leur morceau, j'ai trouvé ça cool alors je le publie, c du hip-hop NAME DROPPING pour les vrais tontons !


100 titres

Ta musique tourne dans ta Benz, la mienne ne sort pas de ma bulle
C’est du Stritcly hip hop même mes DJ en perdent la boule
Je boxe les mots et kick avec mes Nike
Même en ayant mal au mic je serai back dans les bacs
Car comme nakk, je suis maniaque et j’ai le syndrome du crom’
Ma gnak kidnappe mon auditoire, victime du syndrome de Stockholm
Je ne peux plus rester calme, je pète un câble, depuis qu’ j’ai vu Paris sous les bombes
Plus de Tous ensemble, c’est chacun pour soi, donc normal qu’je pète les plombs
Les doubles discours lient nos cœurs, notre chef d’état c’est le mensongeur
Nos petits frères sont en chute libre sans formation de voltigeur
C’est compliqué d’élever un sale gosse et d’en faire un numéro 10
Tu peux en faire un enfant seul si tu laisses pas traîner ton fils
Et quelques gouttes suffisent pour en faire un assassin
Se dire que demain c’est loin, c’est croire en une histoire sans fin
La furie et la foi, ne font plus office de passe-droit
Quand tu crois t’être fait une place, ton meilleur ami te bouge de là !
Seul le crime paie et ouvre les portes de cette nouvelle école
Où ni racaille ni victime ne sont nées sous la même étoile
La vie : une mission suicide, dans laquelle nous sommes mal partis
On est jeunes, coupables et libres de tout amour et jalousie
En 2008 Caroline est chiante et Vanessa est alléchante
Si t’as l’habitude de te battre, (Kenza), prends un mic et allez chante
Faux de préférence, j’ai pas de face et faut faire grimper les ventes
C’est chacun sa voie, moi c’est le son depuis que j’ai un morceau dans le ventre
Pour pas que ma saison soit blanche et sèche, je me suis mis à plancher sec
Dans ce nouveau western où faut dealer pour survivre mec
Ma France Brûle, ma 6t va cracker et d’envoler dans un nuage de fumée
Il fait chaud et même les rats de ma rue rêvent d’un raz de marée
Vu d’ ma fenêtre c’est Hardcore, les p’tits passent des journées de dealer
Alors que moi dès midi vingt, je pars à la recherche du micro d’or
J’attends pas, je tape sur mes 73 touches et croque le beat à pleines dents
Car pour revoir un printemps, moi j’ fais mon job à plein temps !

refrain :
Rappeur sans rémission, voilà ma définition
Je ferai tourner mon son jusqu’à l’obtention d’une mention
Mes 16 rimes pètent les tympans telle une patate de forain
Elle ne donne pas son corps avant son nom dans le plus miteux des formule 1

J’suis comme Mr Tout l’monde, Mais c’est à mon tour d’briller,
J’veux rentrer dans la légende, D’façon j’ai rien à perdre rien à prouver,
J’lève mon verre à ceux qui veulent la vie de rêve,
Avides de règne, tels des rois sans couronne,
en oubliant la sélection naturelle car l’homme est un loup pour l’homme,
Sans temps mort, hors des sentiers battus, pour moi le combat continue,
Combattant les illusions perdues c’est toujours un pour la plume,
+ 2 extraits d’amertumes pour mes soleils & mes lunes,
Toujours impertinent, importunant, j’attends,
Le retour du rap comme on faisait avant,
Et effectivement c’est un éternel recommencement
Pas du rap de tueurs nés, de têtes brûlées,
On est tous comme des rats dans l’coin à l’heure de vérité,
Les nerfs à vif, j’rappe pour la jeunesse en péril,
Et imagine le pire, comme le retour aux pyramides,
Protagonistes de nos vies on a passé l’stade du premier suicide,
Qu’est-ce qui fait marcher les sages, toujours comme ya 10 piges,
La course à l’argent, ouais où j’vis on veut tous être jeunes coupables & libres,
Petites crasses entre amis est la doctrine de 10 de mes disciples,
Dis leur de ma part, qu’j’voudrais voir une touche d’espoir,
Dur D’y croire, car pour une poignée de dollars,
Les cabochards ont les mains sales & à ça ya pas de hasard,
On est tous des mangeurs de pierre, dans l’heptagone,
Buveurs de bières personne bois de l’eau ici c’est 8.6 à gogo
& la ruée vers le roro, c’est ça le babylone zoo,
J’rappe pour l’shit squad, & mes Arabians Panthers, ceux qui sont encore là,
Maintenant tu sais, c’est arrivé près de chez toi, alors bouge tes cheveux, c’est un attentat !

Aucun commentaire: