lundi 8 septembre 2008

Il y a un an Jean-François Bizot nous quittait... Enfin pas tout à fait

Voici l'édito du jour de la newsletter radio NOVA :

Nous sommes le 8 septembre. Il y a un an, Jean-François BIZOT, fondateur et inspirateur de que nous sommes aujourd'hui nous quittait. Mais en fait pas vraiment... Jean-François Bizot continue à nous inspirer, à nous habiter. Toute la journée, nous lui rendrons hommage. A sa façon : sans s'apitoyer, avec le sourire, en restant positif, en mangeant, en s'engueulant... Mais surtout en musiques. Celles qu'il aime, celles qu'il nous a fait découvrir, celles dont il savait qu'elles lui survivraient... Ensemble, entre nos mains, entre vos mains, nous allons continuer de les faire se propager, vivre, évoluer. C'est une belle, une forte, une longue et honorante mission. C'est la notre à tout jamais. Merci à lui pour tout ça.

Pour "fêter" ce drôle d'anniversaire, il nous fait une belle surprise, il repasse par là. L'enflure! Dans la matinale, une sélection d'archives; puis, de 9h à 20h, il viendra nous présenter un disque qu'il aime. Dans le Deuxième Sous-Sol, ses amis lui diront ce qu'ils n'avaient jamais osé lui dire. A 23h, c'est Mélanie qui le recevra en interview, histoire d'aller voir ce qu'il se passe dans "ses grandes oreilles". Enfin à minuit, diffusion des "Bribes de Bizot", un programme élaboré par Catherine Lagarde et Andrew Orr.

Jean-François, tu es encore présent. Merci pour ça aussi.





Et voici l'hommage que j'avais écrit un na plus tôt donc...

A l'heure ou le train des nouvelles modes se prend à la pré-adolescence et sur les rails du consumérisme de masse pseudo fashion et finalement beauf, à coup de carte bleu et de contrefaçon de la démarche altruiste de l'art et de la politique, tu pars.

Puisses-tu encore guider, à travers tes collaborateurs (Nadine, Ruddy, Rémy, et toute la dream team), les nouvelles générations qui ont encore plus besoin, depuis que certains veulent liquider l'héritage de mai 68, de glisser dans l'underground, de légitimer leur curiosité. Non la curiosité n'est pas un vilain défaut ! Freestyle, adrénaline et antennes bien dressées, nous persisterons à nous éloigner des artifices de lumières. Paris est gris de toute manière, alors autant aller dans le noir, et allumer nos propres lanternes… Merci JF.

Mister Bizot nous a quittés en sept. 2007.
http://www.lesbizoteries.com

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